Je me nomme Tatina Hélène Johnson et je suis un(e) demi-déesse grecque, je suis contre Gaïa et en apparence, j'ai 14 ans. Je suis célibataire et fidèle. A côté de cela, on me qualifie souvent de tête de mule, mais on me dit bien souvent que j'ai l'intelligence et l'habilité à la reflexion de ma mère. On peut facilement m'identifier physiquement grâce à mon habitude à rester à m'entraîne, ou encore à cause de ma tâche de naissance dans le creux des omoplates (mais ça personne ne peut le voir). Peu de gens savent que j'ai la phobie des araignées. On me dit souvent que je ressemble beaucoup à l'humain(e) Elle Fanning.

En outre l’intelligence et la capacité à me battre que je tiens de ma mère, cette chère Athéna, j’ai depuis petite un pouvoir que j’ai appris à contrôler au fil du temps, et heureusement. Je possède le pouvoir de l’empathie. C’est un pouvoir qui me fait ressentir tous les sentiments non seulement des personnes autour de moi mais parfois celles du monde entier. C’est à ces moments-là que toute la peine du monde me fait souffrir au point où j’en hurle, j’en pleure et cette situation en devient insupportable. Quand il s’agit de déstabiliser quelqu’un en lui disant ce qu’il ressent point par point c’est un pouvoir qui a beaucoup d’atouts, je ne le cache pas mais…Alors là, quand il s’agit de ressentir des milliards de personnes qui hurlent, pleurent, souffrent, meurt etc…, c’est le pire pouvoir au monde. Le pire est que dans le pire des cas, ça me demande beaucoup d’énergie pour me calmer et me contrôler.

Bon, mis à part ça, j’ai quelques petits objets plutôt utiles : j’ai une épée qui s’appelle « Καταπολέμηση », autrement dit « Combattante » en Grec, c’est gravé sur la lame. Je l’ai trouvé un jour, alors que j’avais huit ans, sur mon lit avec une branche d’olivier à ses côtés. J’en déduis donc que c’est un cadeau de ma mère.
Un jour, une chouette est venue se poser à mon épaule et ne m’a jamais quitté. Je peux communiquer par pensées avec elle et c’est sûrement la compagnie la plus précieuse à mes yeux, je l’affectionne énormément. Elle s’appelle «διάττων αστήρ », c’est-à-dire «étoile filante » enfin personnellement je l’appelle Etoile, c’est plus court. Je me sers d'un sifflet en bronze céleste pour l'appeler lorsque j'ai besoin d'elle.  

Manon.
16 ans.
Je suis une fille. :3
Danse, photo, dessin et équitation.
Il est très bien, très beau, tout neuf j'ai l'impression. :3
validé by Anna

Autant vous dire que mon histoire n’est pas des plus communes pour un humain, pour un demi-dieu ça pourrait presque être normal si on en oublie le fait que je ne suis pas née normalement. Eh ouais, les enfants d’Athéna sont les plus spéciaux je crois ; parce que bon, naître des pensées de sa mère, ce n’est pas tous les jours que ça arrive. Ce n’est surtout pas tous les dieux qui font naître leurs enfants comme ça et à ma connaissance, il n’y a qu’Athéna qui fait ça. Bref. Officiellement je suis née fille d’une certaine Agathe. Une Française, artiste peintre. Une femme gentille qui sentait toujours la peinture, je crois que papa s’est marié avec elle non seulement parce qu’il l’aimait mais aussi parce qu’elle masquait l’odeur de ma double personnalité. Demi-déesse, demi humaine : sang mêlée. Fille d’Athéna et d’un simple mortel. Mais Agathe, je l’ai toujours plus considérée comme ma mère qu’Athéna parce qu’elle au moins n’avait pas fait la connerie de m’abandonner à la naissance et elle s’était occupée de moi. Et elle n’avait jamais fuie ma double identité, au contraire. Elle cherchait à m’aider, me protéger le mieux possible même si une simple humaine comme elle ne pouvait rien faire.

Bien sûr comme la plus part des demi-dieux j’ai été changé un grand nombre d’école à cause de ces satanés monstres qui m’attaquaient en cours ou sur les sorties scolaires, des fois ils patientaient jusqu’à une fête de promo quand j’arrivais à rester jusque-là. A l’âge de six ans, ma belle-mère a proposé une école d’Art : l’odeur des produits, des argiles et tous autres matériaux cacheraient la mienne. Ca a surement été la meilleure idée jamais eu. J’y suis donc allée et je n’étais embêtée par aucun monstre de cette satanée mythologie –enfin soit disant mythologie mais seulement pour les humains-. Ils ne me trouvaient plus. Je croyais être débarrassée, tranquille mais non. Evidemment, il faut TOUJOURS une ombre au tableau. Le seul instant de ma vie où j’étais repérable par les monstres c’était en pleine rue, un jour en rentrant des cours j’ai vu une araignée grimper sur ma jambe. J’ai hurlée en pleine rue, bien sûr que les araignées sont l’une des phobies des enfants d’Athéna, qu’est-ce que vous croyez ?! Enfin bref, mon regard a été attiré par autre chose, dans une rue sombre. Une araignée beaucoup plus grande. Arachnide. Elle m’avait trouvé et cherchait vengeance de ce que lui avait fait ma mère. Et merde. Je m’étais mise à courir, le plus rapidement, jusqu’à chez moi mais à chaque rue sombre, je voyais cette immense araignée qui m’effrayait. Lorsque je suis rentrée chez moi : mon père était étendu au sol, mort. Empoisonné par le venin d’une araignée, qui ne pouvait être qu’Arachnide. Ma belle-mère était étendue près de lui, je les regardais tandis que les larmes me montaient aux yeux. Je m’étais souvenue que mon père m’avait dit qu’il cachait une boite sous son lit, que je ne devais ouvrir qu’en cas d’urgence. Cette boite, lorsque je l’ouvris, je pus y découvrir les clefs d’une voiture : la sienne en l’occurrence ; des drachmes, une carte avec entourée au feutre rouge un certain endroit, des dollars au cas où, une lettre, un album photos (et je m’étais demandé ce que cet album faisait ici, en quoi me servirait-il dans une situation d’extrême urgence ?), un sifflet, un petit sachet avec des carrés d’ambroisie mais je ne savais pas à l’époque à quoi ça me servirait, un briquet, des allumettes et toutes autres choses pour la survie. Du haut de mes sept ans, j’étais partie, sac sur le dos, épée dans son fourreau et j’avais marché sans but. Enfin si, un seul : celui de la carte. Mais rapidement, je me suis perdue, j’ai donc lu la lettre de mon père.

« Ma chérie,

Si tu lis cette lettre c’est que je ne suis plus de ce monde ou dans l’incapacité de t’expliquer ce qui va suite. Tu dois être totalement perdue mais tu trouveras tout ce qu’il te faut dans cette lettre. Je t’ai mis des dollars et du matériel de survie, pour qu’au cas où tu te perdes : tu aies de quoi t’acheter à manger ou autre. Dans l’album photo tu y trouveras non seulement des photos de famille, mais aussi des choses utiles, tu verras par toi-même.
J’en viens à l’endroit où tu dois aller…Ma chérie, il existe un camp où il y a d’autres demi-dieux comme toi. Il y a même peut-être des enfants d’Athéna. Si je ne suis plus là pour toi, tu dois t’y rendre, c’est une question de vie ou de mort. Sur la carte j’ai entouré en rouge l’endroit où se situe le camp mais si tu te perds, je t’ai laissé des drachmes en or afin de faire une offrande à Iris pour contacter Chiron. N’oublie pas ce nom : Chiron. Lui seul sera capable de t’aider à trouver le chemin de la colonie. Avec un peu de chance, ta mère t’enverra un signe.
Les petits carrés qui ressemblent à des bonbons, c’est de l’ambroisie. Si tu es blessée utilise-la.
Le sifflet…Tu verras par toi-même. Utilise-le seulement quand tu seras prête.

N’oublie jamais que je t’aime plus que tout au monde ma princesse.
Ton père. »

Ce que je me souviens, c’est que les larmes ont coulées et qu’une fois calmée, j’ai contacté Chiron. Depuis ce jour je suis pensionnaire à la colonie des sangs mêlés. Aujourd’hui, ça fait sept ans. Et ça fait quatre ans que j’ai utilisé le sifflet qui m’a offert mon compagnon le plus proche, ma chouette. Je ne suis plus seule, j’y ai trouvé une famille, des amis. Et je n’ai plus peur d’être seule. Je m’appelle Tatiana Hélène Johnson, je suis fille d’Athéna et je vis à la colonie des sangs mêlés. Rien de plus normal quand on est demi dieux.