Quand je ferme les yeux, je revois son visage. Ses yeux rieurs et son sourire enivrant. Puis je ne peux m'empêcher de repenser à toute l'histoire qui a précéder son départ.

Je suis née un 03 août, dans la chaleur de l'été, d'un père producteur cinématographique et d'une mère qui, cela peut sembler improbable, était en réalité Vénus, la déesse romaine de l'amour. Mon père avait toujours été passionné par la mythologie grecque et il faut dire qu'il se sentait choyé que la déesse de l'amour l'ait choisi pour être le père de son enfant. Il ne ma donc jamais caché l'existence des dieux Olympiens et l'importance qu'ils prendront un jour dans ma vie. Entre temps, j'ai grandi et me suis mise à aller à l'école, il faut dire que j'avais souvent la tête dans les nuages, préférant de loin rêver les yeux ouvert que faire des maths. Je me débrouillait tout de même pour avoir des notes passables, sans toute fois y arriver à tout coup.

Ayant toujours été élevée dans l'esprit que la mythologie existait, je n'ai pas été surprise quand j'ai du le quitter pour la maison du Loup. Je suis donc partie vers cet endroit étrange et j'y avis suivi les enseignements de Lupa, la louve responsable d'un endroit pour les demi-dieux comme moi. Une fois que la louve eu juge que j'était prête pour la légion, je suis parti vers le camp Jupiter. J'avais 12 ans, la première fois où je me suis rendu dans cet endroit. Étant une personne de nature souriante, positive et sociale, je n'ai pas eu beaucoup de mal à me faire des amis ! Et puis il y avait lui, Jace. C'était un fils de Mercure, toujours souriant qui avait toujours le mot pour rire. Il est rapidement devenu mon meilleur ami et un allié.

Seulement, avec le temps Jace c'est mis à changer. Nous avions eu vent d'un possible retour de Saturne, d'autant plus que les monstres semblaient avoir repris de l'activité sur le mont tamalpais. Il était convaincu que Saturne en avait fait son nouveau repère. Devant le total désintérêt des dieux pour nous et l'alléchante possibilité d'une alliance avec Saturne, il tenta de me convaincre de renier les dieux pour ce qui serait une vie meilleure. Ayant été élevée dans la pensée que les dieux étaient ceux à soutenir, je riais à chaque fois qu'il m'en parlait. Et comme je refusais de le suivre, il ne partait pas. Jusqu'au jour ou nous avons suivi Jason Grace, notre prêteur, pour passer à l'attaque et détruire le palais de Cronos. Nous combattions les monstres restés pour surveiller le fort quand je l'ai vu être blessé par un des sbires de Saturne. J'aurais tellement voulu aller l'aider, mais les combats faisait rages tout autour et je ne pouvais pas me dérober. Quand tout eu été fini, j'ai voulu aller le voir, mais il avait disparu. Impossible de retrouver. Était il mort, ou juste disparu ? Je n'avais aucun moyen de savoir. C'est alors que j'ai senti quelque chose changer en moi. Mon cœur c'était brisé, libérant ainsi une haine envers les dieux qui n'avaient même pas lever le petit doigt pour nous aider alors que nous luttions en leur nom, que des gens sont mort pour eux. Mon éternel sourire et l'étincelle de positivisme qui brillait dans mes yeux se sont tout deux éteint. C'était la fin de la petite fille de Vénus tel qu'on me connaissait.

A partir de ce moment, je n'ai que souhaiter le jour ou je pourrais enfin venger la mort de Jace et, du même coup, refermer la plaine béante dans mon cœur. La chance ma sourie ce jour ou je l'ai appris : Gaïa se réveillait. Il ne m'en as pas fallu plus pour basculer et me joindre à ses rangs. J'allais enfin pouvoir obtenir vengeance.

Mais encore, cela fait près d'un an que j'ai rejoint la déesse terre-mère et voilà que le doute ce fait sentir. C'est quand je revois son visage souriant en rêve ou que je me remémore tous les bons moments passé au camp que je me dis qu'au final, j'ai peut être fait le mauvais choix. J'avais réussis à le convaincre que Saturne était l'ennemi pour ensuite basculer dans un camp encore plus puissant contre l'Olympe... À présent, je remet en question ma décision. Ai-je fait le bon choix en allant vers Gaïa ? Peut importe la réponse, je ne crois pas que les romains voudront à nouveau de moi...

Il faut que j'assume les conséquences de mes actes ! Même si ce n'estiment pas les bons...